1. Estimation du prix de vente par le biais d’une agence immobilière ou non
Lorsque le vendeur souhaite mettre en vente son bien immobilier, le plus souvent, il s’oriente vers un agent immobilier ou un expert immobilier dans le but de faire réaliser l’estimation du bien via sa superficie, les travaux à réaliser, la performance énergétique, le quartier etc.
2. Identification d’acheteurs potentiels
Il convient ensuite à l’agence immobilière, éventuellement mandatée par le vendeur, de trouver des acheteurs potentiels par le biais de tout moyen de communication (affichage en vitrine, annonces immobilières sur journaux ou sur sites internet), faire ou non visiter le bien immobilier, etc…
3. Signature chez le notaire d’un compromis ou d’une promesse de vente
La promesse de vente est un acte qui va permettre la réservation du bien par l’acquéreur. Le vendeur ne peut donc pas vendre ou proposer à un autre acquéreur sur la durée de validité de cet acte qui est en général 2 à 3 mois. En échange de cet engagement fort, l’acheteur doit verser au vendeur une indemnité pour l’immobilisation du bien qui peut être de 10% du prix de vente.
Le compromis de vente est quant à lui un acte par lequel le vendeur et l’acquéreur s’engagent l’un à vendre et l’autre à acheter : le compromis vaut vente. L’acquéreur devra effectuer un dépôt de garantie d’environ 5 à 10% du prix de vente de l’immeuble.
En cas de non-respect par l’une des parties de ses engagements, l’autre partie peut saisir la justice afin d’obtenir des dommages et intérêts.
Ces contrats sont généralement signés avec des conditions suspensives (c’est-à-dire que si ces conditions ne sont pas remplies, le contrat est caduc) : acheteur et vendeur peuvent envisager des hypothèses qui feraient obstacle à la vente telles que :
- Le refus de prêt par la banque,
- le refus de permis de construire,
- L’exercice du droit de préemption de la commune ou du droit de préemption de la SAFER.
L’acquéreur particulier d’un immeuble à usage d’habitation doit bénéficier d’un délai de rétractation de 10 jours.
Ce délai court soit à compter de la signature si l’acte a été passé devant notaire soit à compter de la réception de la lettre recommandé avec accusé réception.
4. Signature de l’acte définitif chez le notaire
Quelque soit l’avant contrat (compromis ou promesse de vente) c’est l’acte de vente définitif qui scelle définitivement la vente.
Acte réalisé obligatoirement devant un notaire, l’acquéreur et le vendeur signent, le vendeur remet les clés à l’acquéreur qui devient propriétaire du bien.